Pedro Costa va filmer Vanda dans sa chambre, à Fontainhas, un quartier de Lisbonne en pleine destruction par des bulldozers.
Il dit : « Les plans de cinéma sont un peu comme des pierres : il y a l’ambition qu’à la fin, le film soit comme une maison, entière, habitée, d’où l’on peut sortir et entrer. »
Ce deuxième épisode sera une entreprise anthropologique imaginaire : que se passe t-il si l’on élève ses enfants dans l’ignorance la plus totale de l’extérieur, à l’intérieur d’une fiction absolument montée de toute pièce ? C’est ce que filme Yorgos Lanthimos dans Canine (2009).
Durant cette période de confinement, nous avons voulu tenté un atelier cinéma à distance.
Le confinement posait la question, dans les formes classiques du cinéma du huis-clos. Mais nous avons préféré, plutôt qu’analyser des huis clos rigoureux, nous poser la question de l’intérieur, du confinement, qu’il soit choisi ou non, et filmer l’extérieur ne veut pas dire l’ouverture.
Le premier épisode parlera d’un confinement qui concerne la moitié de l’humanité, et qui est le confinement des femmes à la maison, dans leurs tâches ménagères et Chantal Akerman veut "faire de l’art avec une femme qui fait la vaisselle".
"On ne peut pas faire des films sur quelque chose, on peut faire des films avec quelque chose, avec des gens, avec de la lumière, avec des fleurs, du sang, avec toutes ces choses insensées qui en valent la peine" Douglas Sirk
"Il a dit que si je vous soignais, ça me soignerait aussi."
« Bernard c’est le monde à l’envers, c’est un baiser sur la joue de ma femme qui est complètement gênée, Bernard c’est une parole , c’est un vin, un homme qui se soule complètement. Bernard c’est celui qui va te donner ce qu’il y a à te donner. »