Le film de Harun Farocki et Andrej Ujica, Vidéogramme d’une révolution remonte les images de la révolution Roumaine de 1989, première révolution à se passer si massivement à la télévision. Les notions d’évènement et de temps réel sont bouleversées.
Le but de cette séance sera de travailler sur les images militaires. Il s’agira non seulement de mettre en lumière les histoires croisées des images aériennes et du cinéma mais aussi d’étudier ce que ces images aériennes impliquent. Aussi, ce cours constitue-t-il la première partie d’une séance plus grande sur les images militaires.
Le but de cette séance sera de travailler sur l’idée de reproductibilité en série. Montrer donc, comment l’image dans photo puis dans photo en cinéma s’inscrit dans un rapport industriel de la reproductibilité en série. Le cours sera divisé en trois parties : (1) Le cinéma comme art industriel, (2) La production des images et des objets, (3) Le montage.
« L’auteur qui a médité sur les conditions de la production actuelle [...] son travail ne sera jamais uniquement le travail sur les produits mais toujours en même temps un travail sur les moyens de production. » Walter Benjamin, « L’Auteur comme producteur ».
Pedro Costa va filmer Vanda dans sa chambre, à Fontainhas, un quartier de Lisbonne en pleine destruction par des bulldozers.
Il dit : « Les plans de cinéma sont un peu comme des pierres : il y a l’ambition qu’à la fin, le film soit comme une maison, entière, habitée, d’où l’on peut sortir et entrer. »
Ce deuxième épisode sera une entreprise anthropologique imaginaire : que se passe t-il si l’on élève ses enfants dans l’ignorance la plus totale de l’extérieur, à l’intérieur d’une fiction absolument montée de toute pièce ? C’est ce que filme Yorgos Lanthimos dans Canine (2009).
Durant cette période de confinement, nous avons voulu tenté un atelier cinéma à distance.
Le confinement posait la question, dans les formes classiques du cinéma du huis-clos. Mais nous avons préféré, plutôt qu’analyser des huis clos rigoureux, nous poser la question de l’intérieur, du confinement, qu’il soit choisi ou non, et filmer l’extérieur ne veut pas dire l’ouverture.
Le premier épisode parlera d’un confinement qui concerne la moitié de l’humanité, et qui est le confinement des femmes à la maison, dans leurs tâches ménagères et Chantal Akerman veut "faire de l’art avec une femme qui fait la vaisselle".
"On ne peut pas faire des films sur quelque chose, on peut faire des films avec quelque chose, avec des gens, avec de la lumière, avec des fleurs, du sang, avec toutes ces choses insensées qui en valent la peine" Douglas Sirk
"Il a dit que si je vous soignais, ça me soignerait aussi."
« Bernard c’est le monde à l’envers, c’est un baiser sur la joue de ma femme qui est complètement gênée, Bernard c’est une parole , c’est un vin, un homme qui se soule complètement. Bernard c’est celui qui va te donner ce qu’il y a à te donner. »