« Une révolte contre l’évidence » ?
Qu’est-ce qui fait tenir ensemble les unités langagières que nous utilisons, dans la vie courante ou dans les textes qu’il nous prend parfois d’écrire ? De quoi est faite la pâte de nos phrases ? Est-ce simplement d’un agencement de principes sémantiques et syntaxiques ? D’un plat enchaînement de mots répondant terme à terme à des idées qui nous traversent ?
Désordre dans la vallée de Josaphat
Cet exposé propose une brève histoire des conceptions successives du mal. Non seulement parce que l’on peut considérer le mal comme critère ordinateur et révélateur de « l’ordre des choses » d’une époque, mais il s’agit surtout de situer les deux auteurs sur lesquels nous allons nous attarder, Agamben et Arendt, par rapport à cette histoire.
Le montage comme idée et comme opération
Si nous parlons de montage, dans une année consacrée à "l’ordre des choses", c’est qu’il a été dit que le cinéma y pouvait quelque chose à cet ordre ; et qu’un de ses attributs primordiaux - le montage - se présentait comme l’opérateur d’une telle puissance.
ou l’ordre sans le pouvoir
On prête à Proudhon la formule suivante : "l’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir". Comment penser une forme d’ordre qui ne soit pas le produit de l’action d’un principe ou de l’exercice d’un pouvoir ? Nous essayons de montrer qu’on peut soustraire l’ordre aux effets de pouvoir. C’est-à-dire déconstruire les hiérarchies. Deleuze et Guattari s’y sont affairés, en créant le concept de rhizome. Nous avons essayé de les lire en écoutant du free jazz.
Laver, ranger
Cette année nous allons nous intéresser à L’ordre des choses, et il nous semblait important de commencer cette réflexion par son sens le plus méprisé, le plus terre à terre et donc, quel dommage, le plus éloigné de la philosophie (le mariage entre matérialité et philosophie n’étant pas conclu) : le ménage.