Cette vidéo se penche sur le projet cybersyn, tentative de gestion cybernétique de l’économie sous Allende, interrompue par le coup d’état de 1973. Elle questionne ainsi certains points de convergence, malentendus ou antagonismes entre cybernéticiens et révolutionnaires au tournant des années 70.
L’atelier science-fiction a écrit toute l’année des histoires à plusieurs mains.
Pour les partager, ielles en ont fait deux fictions radios qui décrivent des mondes entre le gris et le rose, entre les marais et la ville, entre dialogue et chansons de trap.
Dans ce cours, nous étudierons le cadre épistémologique fondé sur l’hypothèse de la différence sexuelle dans ses rapports complices et contradictoires avec des discours biologiques et féministes.
Les sociétés modernes se sont construites sur l’équation savoir = prévoir = pouvoir. Si l’écologie ne consiste pas seulement à ajouter des connaissances au premier terme, en quoi modifie-t-elle l’équation ?
On calcule sur des chiffres. Pour faire le compte d’une addition, cela se fait de tête. On s’en remet sinon à la machine. Mais lorsque cela se complique, on pose un X pour l’inconnu d’un tel calcul. Il faut alors penser et inventer de nouvelles formes de calcul. Mais que se passe-t-il si l’on interprète le X comme autre chose qu’une quantité ? Que devient une équation où le X n’est plus un chiffre, mais une proposition ou une idée ? La logique mathématique se mêle alors à notre langage et à notre vision du monde.
Le film de Harun Farocki et Andrej Ujica, Vidéogramme d’une révolution remonte les images de la révolution Roumaine de 1989, première révolution à se passer si massivement à la télévision. Les notions d’évènement et de temps réel sont bouleversées.
Le but de cette séance sera de travailler sur les images militaires. Il s’agira non seulement de mettre en lumière les histoires croisées des images aériennes et du cinéma mais aussi d’étudier ce que ces images aériennes impliquent. Aussi, ce cours constitue-t-il la première partie d’une séance plus grande sur les images militaires.
Le but de cette séance sera de travailler sur l’idée de reproductibilité en série. Montrer donc, comment l’image dans photo puis dans photo en cinéma s’inscrit dans un rapport industriel de la reproductibilité en série. Le cours sera divisé en trois parties : (1) Le cinéma comme art industriel, (2) La production des images et des objets, (3) Le montage.
Le féminisme a contribué à déconstruire le mythe d’un discours universellement valide, en montrant qu’une telle prétention à l’universalité ou à la neutralité repose en réalité sur l’hégémonie d’une position singulière sur d’autres. Il faut alors comprendre que tout discours, tout savoir est situé. Mais c’est alors l’objectivité, comprise comme la possibilité de délier un énoncé de la subjectivité qui l’énonce, qui s’effondre.
On a vu qu’on ne pouvait pas prouver des énoncés théoriques par l’expérience ; mais selon Popper, on peut les réfuter : donc le « scientifiquement prouvé » a un sens, mais négatif : on ne peut avoir qu’un « scientifiquement réfutée, ou du moins réfutable ».
La science mérite-t-elle la suprématie sur « dire la vérité » qu’on lui donne ? La science nous donne-t-elle accès à une vérité qui fonderait une supériorité du discours rationnel (ou rationaliste) occidental sur les autres discours ?
Le mot « cybernétique » charrie avec lui quantité de fantasmes et de représentations en tout genre – ordinateurs, informatique, robots, nouvelles technologies en général. Le but de ce cours est Triple. Il s’agira en premier lieu de dissiper cette confusion en répondant précisément à la question « Qu’est-ce que la cybernétique ? ». Une fois ce point établi, nous essaierons de situer la cybernétique par rapport aux sciences de l’époque. Enfin, nous essaierons de dégager quelques uns des enjeux culturels qui entourent la naissance et le développement de la cybernétique.
Nous tenterons de répondre à cette question avec notamment le livre de Thomas Kuhn, La structure des révolutions scientifiques (1962).
« L’auteur qui a médité sur les conditions de la production actuelle [...] son travail ne sera jamais uniquement le travail sur les produits mais toujours en même temps un travail sur les moyens de production. » Walter Benjamin, « L’Auteur comme producteur ».
Que la Terre tourne autour du Soleil – et non pas l’inverse – est l’une des plus grandes certitudes acquises par la science moderne. C’est aussi un énoncé qui a fait basculer le monde, du système ptoléméen au système copernicien, du géocentrisme à l’héliocentrisme, de l’harmonie cosmique au silence des espaces infinis.
"Si nous estimons que le féminisme est davantage qu’une étiquette frivole, si nous le concevons comme une éthique, une méthodologie, une manière plus complexe de penser les conditions de la vie humaine et donc d’agir sur elles, nous avons besoin d’une connaissance de nous-mêmes qui ne peut se développer que par une attention constante et passionnée à toute l’expérience des femmes (...). S’il en est ainsi, nous ne pouvons travailler seules.
Cet atelier est expérimental. On y parlera de théologie et de religion avec la plus totale liberté, sans pour autant dire n’importe quoi. Si la science est parfois hâtivement qualifiée de nouvelle religion aujourd’hui (en tant que discours qui a le monopole de la vérité), il n’est pas absurde, au cours d’une année consacrée aux sciences, d’apporter un contre-point théologique dans un atelier.
« Nous sommes plusieurs à penser, depuis notre coin d’avoine sauvage, au milieu du maïs extra-terrestre, que, plutôt que de renoncer à raconter des histoires, nous ferions mieux de commencer à en raconter une autre, une histoire que les gens pourront peut-être poursuivre lorsque l’ancienne se sera achevée.
— Il faudra d’abord apprendre à lire, dit Omélas en clignant des
— Et peut-être se mettre à écrire ?, demanda Qynabys. »