Technologies de la jouissance

Suite à la semaine de discussion organisée à Toulouse par un petit groupe sur la numérisation du monde, quelques articles ont été écrits, pour synthétiser ou reprendre des interventions pensées ou travaillées dans le cadre de l’école de philosophie.

Donna Haraway écrit en 91, qu’il vaut mieux être un cyborg qu’une déésse, c’est-à-dire qu’il faut partir de l’impureté de nos corps-machines plutôt que de rêver à une quelconque origine naturelle.
Preciado particulièrement et les théories queer plus généralement pensent les corps comme un amalgame impurs de prothèses, de smartphones comme prolongement de mains, de godemichés, de pilules contraceptives ou pour bander.
Avec la mise à l’épreuve de la frontière entre corps et technique et à travers l’exemple des sextoys connectés on peut se demander où l’on jouit lorsqu’on jouit ? Jouit-on avec un organe en peau, dans le cloud, ou par du caoutchouc ?

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